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budget 2016 - Page 2

  • BUDGET 2016 DE VANVES A LA LOUPE : DES ECONOMIES DRASTIQUES

    Le Blog revient sur le budget 2016 de Vanves qui a été voté la semaine dernière par le conseil municipal. Il se monte à 41,50 M€ en fonctionnement et à 11,67 M€ en investissement. Il est marqué, comme l’année dernière par des économies drastiques, même si elles sont moins spectaculaire que la suppression du feu d’artifice, et qu’elles n’ont pas empêché d’augmenter les impôts locaux de 3%.

    Elles touchent surtout les charges de gestion courante à hauteur de 590 000 € - « c’est la baisse la plus importante depuis au moins 15 ans hors transfert de compétence à l’intercommunalité » selon le maire. Et dans une moindre mesure les charges de personnel qui se montent à 22 699794 €, soit 64,57% du fonctionnement avec une progression de + 83,46 k€ (+0,37%) « Les charges de personnel qui représentent les deux tiers de nos dépenses de fonctionnement ont connu leur plus faible évolution depuis 2001 (hors effet intercommunalité). Ce résultat est du à diverses réorganisations de service ayant entraîné des suppressions de poste ainsi qu’à une vigilance sur certains éléments variables tels que les heures supplémentaires, le recours aux vacataires ou aux intermittents. Ainsi alors qu’habituellement les évolutions des frais de personnel étaient de 400 à 600 000€ supplémentaires par an, l’augmentation ne dépassera pas 85 000 € en 2016 » indiquait Bernard Gauducheau lors du débat budgétaire

    Pour voir les économies effectuées cette année il faut examiner les dépenses de gestion courante (8 844 567 €) qui sont certes importantes, car pour la première fois elles comprennent un versement du Fonds de Compensation des charges territoriales (FCCT) estimé à 6 386 000 € et reversé à GPSO, résultat de la création de la MGP qui a complexifié la gestion financière des collectivités qui la composent. Mais il faut prendre en compte la somme de 2 458 000 € (-8,87%) en diminution de 239 999 €. Et les dépenses à caractère générale ( 7 912 600 €) qui permettent aux services municipaux de fonctionner et d’assurer l’entretien du patrimoine de la ville, même si certains services bénéficient d’une augmentation : la restauration scolaire (+70,93 k€) du fait de l’augmentation des tarifs et l’ajustement du nombre des repas au nombre d’élèves, le domaine public (+37,87 k€) en raison de l’augmentation du nombre de reprises sur concession dans le cimetière et de l’entretien planifié des statues du patrimoine communal ; la sécurité (+24,44 K€) à cause des frais de sécurisation du parc des expositions lors des grands salons ; l’urbanisme (+8 k€) dans le cadre de la mission d’assistance confiée à Seine Ouest Aménagement pour la consultation à engager sur la mutation de l’emprise de l’ancien conservatoire de musique ; les sports (+2,79 K€) en raison d’un contrat de location de 4 auto-laveuses et travaux d’élagages

    Ses augmentations de charges ont été largement compensés par des réductions de crédits d’une forte ampleur dans différents secteurs :
    - Enfance/Education (-265 000 €) : Annulation des classes de découverte et séjours dans des centres de vacances afin de recentrer ses activités sur la Féclaz (-128 000 €), nouvelle formule des NAP dégageant prés de 137 000 €, et ajustement des dépenses obligatoires pour les enfants scolarisés en dehors de la commune
    - Culture ( - 39 020 €), le service de la Vie Artistique continuant de ré-aménager sa programmation en adéquation avec les contraintes budgétaires et de réduire ses crédits de – 44 900 €, même si la bibliothéque connait une augmentation de +5 880 € parce qu’elle achète des livres numériques intégralement remboursés dans le cadre de la convention de partenariat que la ville a signé avec Hachette Livres jusqu’en 2017
    - L’animation locale (-29780 €) répartie entre le protocole (-16 720 €), la participation locale (-8 000€), le PHARE (-11 260 €). La formule inaugurée en 2015 des vœux pour le personnel communal a permis de dégager des économies, sachant que d’autres seront réalisées sur les frais de réception, le budget Quartier en Fêtes, le coktail des Présidents, la fête de la musique étant supprimée.
    - La communication (-26 420 €) grâce à un recalibrage des campagnes de communication, une limitation du nombre de supports imprimés
    - l’ESCAL (-25 920 €) avec le pôle « Enfance-Adolescents-Parentalité » qui privilégiera les activités directement réalisées par l’équipe permanente. Les ateliers non complets à la Rentrée 2016 seront supprimés
    - le pôle 17/235 ans (-5 970 €) du fait essentiellement d’une réduction de certaines activités pour des raisons de sécurité liées au contexte d’état d’urgence
    - Commerces et artisanat (-8 000 €) avec une réduction des animations de rues.

    Ces baisses touchent les fluides (-94 000 €) grâce à une vigilance efficace portée par les services de la ville, les charges de copropriétés/loyers ( - 47 840 € ), l’entretien (- 26 450€), les achats (-4 850€), la santé (-3700 €), l’intergénération (-3 380 €), la petite enfance (-2 760 €), l’hygiéne-sécurité (-2 550 €) et le Secrétariat Général (8500 €), les indemnités d’élus ( - 17 000 €)puisqu’il y a deux adjoints en moins, avec - 40 000€ sur l’enveloppe des subventions aux associations et – 170 000 € sur la subvention d’équilibre du CCAS.

  • LE MAIRE DE VANVES SIEGE TROIS JOURS AU CONSEIL REGIONAL POUR VOTER LE PREMIER BUDGET PECRESSE

    Le Conseil Régional est entré depuis hier matin en session budgétaire et en a jusqu’à vendredi avec une séance de nuit prévue ce soir. Ainsi Bernard Gauducheau va se partager entre sa ville et l’hémicycle régional situé à côté du cinéma La Pagode rue de Babylone (Paris 7éme). Il s’agit pour Valérie Pécresse de faire voter son premier budget qui traduit l’ambition d’une Région ayant  fait le pari de l’investissement. Il augmentera de 9% avec 1,6 milliards d’euros sur un budget de 4,9 milliards. Ainsi pour prendre un exemple, les transports, puisque Bernard Gauducheau préside la commission transports du Conseil régional et siége au STIF,   il est prévu d’augmenter son budget de 9% :  « Après des années d’annonces non suivies d’effet comme le milliard d’euros voté au budget primitif 2015 qui a été immédiatement gelé pour investir uniquement 550 M€, nous mettrons 600 M€ pour financer des projets de modernisation très attendu » a expliqué l’Exécutif en donnant l’exemple du projet de tramway (T10)entre Antony et Clamart, le financement de l’augmentation de la contribution de la Région au STIF qui doit financer un plan de rénovation du matériel roulant tant sur les lignes RER que Transilien    

    Bernard Gauducheau  est d’ailleurs intervenu hier en fin d’après midi pour le groupe UDI sur les transports qui sont un des volets les plus importants de ce budget 2016 qui traduit l’anbition de la Région et de sa présidente de faire la révolution des transports. Il a parlé d’un budget vérité, volontaire et stratégique pour regénérer le réseau actuel, remplacer le matériel roulant, combler le déficit du pass navigo  à tarif unique. « Le STIF sera le bras armé de la Région pour améliorer les transports publics en Ile de France » a-t-il déclaré en n’oubliant pas la SGP (Société du Grand Paris) qui compléte l’architecture des transports dans notre région avec le Grand Paris Express. « La gauche nous roulé pendant 17 ans . Nous vous faisons confiance pour nous transporter Mme Pécresse » a-t-il conclut sous des applaudissements nourris

  • BUDGET MUNICIPAL 2016 DE VANVES : L’AUGMENTATION DES IMPOTS LOCAUX DE 3% AURAIT PU ETRE EVITE

    Le Conseil municipal de Vanves qui se réunissait hier soir a voté 3 % d’augmentation d’impôts locaux, soit 700 000 € supplémentaires qui iront dans les caisses de la commune. C’était inévitable compte tenu des contraintes financières exercées par l’Etat qui a gelé ses dotations, revalorisé les fonctionnaires municipaux, lancé et appliqué la réorme des nouveaux rythmes scolaires, renforcé la péréquation surtout en ile deFrance etc… « 2016 constitue le deuxième choc des mesures d’économie imposées par l’Etat qui poursuit son programme avec la même persévérance en nous prélevant 700 000 € au titre de la DGF auquel il faut ajouter la diminution de 185 000 € due à la disparition de la dotation de solidarité communautaire précédemment versée par GPSO et que le nouvel Établissement Public Territorial ne versera plus » expliquait Bernard Gauducheau lors du débat d’orientaton budgétaire. Mais au cours des débats, hier soir, il a révélé que « cette hausse aurait pu être évité s’il n‘y avait pas eu ces recours gracieux qui n’ont pas eu de suite, contre le projet immobilier Niwa » . Car le budget 2016 de la commune aurait pu prendre en compte les 16,3 M€ rapportés par la promesse de vente des terrains Coche-Briand à Bouygues Immobilier qui devront être reporté sur le budget 2017. Vanves a été victime de cette tendance qui veut que chaque projet immobilier ou d’infrastructure en France fasse systématiquement l’objet de recours de riverains mécontents

    Bernard Gauducheau a expliqué comme il l’a fait dans le Parisien d’hier que la ville perd 1,85 M€ de budget par rapport à 2013 : « Nous sommes désormais contraints de demander des efforts à la population. Nous avons déjà réalisé des restructurations financières, revalorisé les tarifs municipaux, limité les heures supplémentaires de la police municipale ou les amplitudes horaires des installations sportives, ou encore réduit la saison culturelle du théâtre de 30 %. Nous ne pouvons faire plus sans risquer de toucher à la qualité et à l’offre de service » expliquait il en regrettant de ne pas pouvoir compter sur les recettes à venir de la vente des terrains de l’Ilot Briand-Coche (16,3 M€) dont la perception est retardée à 2017 à cause de recours de riverains contre le projet NIWA de Bouygues Immobilier (à cause de son accès parking).
    Il a reçu le soutien de Lucile Schmid (EELV) qui a expliqué que c’est la seule façon de « conserver une gestion saine », tout en le critiquant sur sa politique immobilière. Mais les écologistes se sont toujours montré favorable à une hausse de la fiscalité tant dans les régions que les communes où ils siègent. Même si hier soir elle s’est fait le chantre de la dépense publique surtout lorsqu’elle sert à réduire les inégalités : « Je regrette que l’on ne parle que d’économie alors qu’il vaudrait mieux parler de l’utilité de l’argent public en se faisant plus pédagogue vis à vis des citoyens ». Anne Laure Mondon président du groupe socialiste et Jean Cyril Le Goff (PS) qui a posé toute une série de questions précises, sont montés au créneau pour dénoncer des incohérences budgétaires et des choix douteux comme ils l’ont fait dans le Parisien avec Gabriel Attal (PS) - « On peut se demander si les 150 000 € dépensés pour rénover des courts de tennis en terre battue, les frais importants de communication…. sont une réelle priorité » - en s’interrogeant même sur les 16,3 M€ de l’opération Coche-Briand : « Avez-vous retardé le versement pour justifier les 3% de hausse de la fiscalité en 2016 ? »